lundi 11 novembre 2013

Euthanasie, ou choix de vie ou respect de la manifestation de la mort naturelle?


Je me pose des questions, Docteurs ! ll est possible que mes questions s’adressent également aux gouvernements, aux deux ministres de la Santé et aux chercheurs. Y a-t-il des courageux qui répondront à mes questions? Les moralistes, s’il vous plaît, abstenez-vous!

Voilà mon questionnement! Je suis rendu à un âge où, après quelques pas de plus, j’atteindrai le début de ma vieillesse. Cela ne me fait pas peur. Je l’assume et je l’assumerai. Mais si à 85 ans, 95 ans et plus, ma santé se détériore et que l’on m’offre des médicaments qui prolongeraient ma vie, qu’adviendra-t-il si je refuse?

Un refus parce que je considère que ce qui se manifeste en mon corps à mon âge très avancé est simplement le signe que la vie se retire en moi de façon naturelle.

Mais je suis probablement dans l’erreur, car je n’ai pas les études scientifiques nécessaires pour faire un pronostique et encore moins mon propre pronostique. Je suis sûrement un dépressif pour penser ainsi? Dans ma vieillesse, je serai probablement obligé d’attendre qu’un médecin et/ou d’autres spécialistes déterminent si je peux ne pas prendre la prescription de mon médecin, sans que l’on remette en question mon jugement critique.

Je ne sais pas si c’est bien de laisser à un médecin et/ou d’autres spécialistes, la responsabilité de déterminer si je suis apte à comprendre la portée de mon geste. Le fait est que même si le médecin ne nous contredit pas dans notre choix, il évalue automatiquement si nous sommes aptes à choisir puisqu’il a l’obligation de dénoncer s’il rencontre une personne inapte. J’ai confiance en son jugement clinique au plan clinique (un symptôme désigne un traitement, souvent par médication). 

Mais en ce qui a trait au jugement comportemental et psychologique, je ne sais pas si je fabule, mais je doute que leur formation soit aussi complète que leurs études sur le corps humain. J’aimerais qu’on me le prouve! Je ne sais pas si j’ai raison de me poser ces questions, de douter et de désirer être libre de choisir! Est-il possible que je sois comme l’un de ces pauvres d’esprit, incapable de choisir pour lui-même et qui se pose des questions qui le dépassent?

Mon texte sur ( Respect de ma vie ! ):
https://sites.google.com/site/apprendrepoursaccomplir/mes-theories